Les copains

Les copains

Une liqueur de copains

Nous sommes Tiphaine et Sylvain, deux copains originaires respectivement de Phalempin et de Bauvin, dans le Nord. Nous avons grandi entre Lille et Lens, avec une vue privilégiée sur ces terrils que l’on a à défaut de montagnes. Pierre Bachelet, si tu nous lis. Nous partageons l’envie du bon, l’envie de l’échange, et le goût de l’aventure en commun. Et quelle est-elle, cette aventure, de vouloir produire un Génépi des Hauts-de-France dans un coin du pays où les montagnes, noires de surcroît, ne dépassent même pas les 200 mètres d’altitude ?!

Ce projet n’est pas une blague, pas vraiment du moins. Tiphaine est conseiller et formateur en création d’entreprise. Sylvain est animateur radio. Le premier a la fibre entrepreneuriale, le second la met en musique. Dans notre esprit, il s’agit d’abord se fabriquer des souvenirs entre potes.

Notre clin d’oeil au Bassin Minier est sérieux. C’est l’envie d’embouteiller l’air frais des terrils, et l’esprit joueur des Ch’tis. Cultiver cet esprit de découverte, créer la surprise sans sortir du cadre. Nous sommes fiers de notre région, et souhaitons partager cela avec l’humour et l’originalité dont les gens du Nord sont capables.

 

Nous avions envie de refaire la scène de l’Auberge dans Les Bronzés font du ski, entre amis, avec le génépi que je faisais macérer pour ma consommation perso. Le problème, c’est qu’il leur a plu. Il a donc fallu en produire plus !

SYLVAIN

Je n’ai jamais su skier, ni sur les terrils de Noeux-les-Mines, ni ailleurs. A 27 ans, j’ai supposé que je pouvais démarrer l’apprentissage en fabriquant mon propre génépi, et en le dégustant. 

TIPHAINE

C’est VENU COMMENT ?

C’est l’histoire d’une mauvaise vanne. Sylvain, d’abord, qui produisait chaque année son propre génépi, et nous le faisait déguster lorsqu’il nous invitait. Tiphaine, ensuite, qui proposait de le vendre sur un marché de Noël, “comme ça, pour le délire”. L’idée fait tout de même son bout de chemin, jusqu’à réaliser que nous avions peut-être mis le doigt sur quelque chose.

A y regarder de plus près, et en y mettant un peu – beaucoup – d’imagination : “ils ont leur Mont-Blanc, on a nos terrils!” Ces monts tout gris, sortis des entrailles de la Terre, que l’on a appris à aimer, et même à trouver jolis. Loin de nous la volonté d’offenser nos amis Hauts-Alpins – que l’on remerciera éternellement pour avoir inventé cette merveille de liqueur – l’envie est tout autre : mettre en lumière et revendiquer ce patrimoine régional, en poussant l’idée jusqu’au bout, en faisant les choses bien, et en profondeur.

Par ailleurs, de nouvelles tendances sont apparues début 2020. Le confinement a très nettement accéléré le retour aux achats de proximité, le retour du « consommer local avant tout “. Nous avons exprimé et affirmé notre volonté de retrouver le goût de produits patrimoniaux, et celle de soutenir les artisans et producteurs locaux. Et si la liqueur, en tant qu’alcool, évoque aux consommateurs l’idée de savoir-faire et de rapport aux traditions, elle inspire aussi le sentiment d’attachement régional. C’est là, précisément, tout l’esprit du Ch’ti Génépi.

renouveler l’ordinaire des soirées de copains

En résumé, l’idée du Ch’ti Génépi, d’un “Génépi des Hauts-de-France”, c’est celle de personnes amoureuses de leur région, inlassablement émerveillées par les Terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle, déterminées à partager leur bonne humeur, la chaleur et l’humour des gens du Nord, sans jamais se prendre au sérieux.

C’est l’envie de renouveler l’ordinaire des soirées de copains, d’apporter de la nouveauté à table, pour les petites et grandes occasions. C’est aussi le pari de fédérer, intégrer les acteurs locaux autour d’un projet original et inédit, et participer à notre petite échelle au rayonnement des Hauts-de-France.

 

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